Il a fait l’Europe : Aimé Césaire – Martinique
Il a fait l’Europe : Aimé Césaire – Martinique

Il a fait l’Europe : Aimé Césaire – Martinique

Poète, écrivain et homme politique, Aimé Césaire est originaire de Basse-Pointe et né en 1913 en Martinique. Avant de devenir le grand homme que nous connaissons tous aujourd’hui, il était déjà entouré de personne d’exception, puis-ce que son grand-père a été le tout premier enseignant noir de la Martinique, et sa grand-mère savait lire et écrire ce qui était assez rare pour l’époque. 

En 1931, le jeune Aimé obtient une bourse pour poursuivre ses études en France et plus précisément à Paris, au lycée Louis le Grand, lycée dans lequel il fera la rencontre de Léopold Sédar Senghor (homme d’état français).  Trois années plus tard, le mot « Négritude » fait son apparition dans le journal « L’étudiant Noir » fondé par Césaire, Damas, Senghor et Birago Diop. En quelques mots simples, Aimé Césaire décrit la Négritude comme étant « … la simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture ». Selon le site internet toupie.org « Le concept de négritude, à vocation universelle, dénonce le colonialisme et la domination occidentale. » 

En 1936 Aimé Césaire entame la rédaction de son fameux livre « Cahier d’un Retour au Pays Natal ». Il s’agit d’un poème d’une quarantaine de page présenté sous forme de vers libres. En 1939 il devient professeur au lycée Schœlcher de Fort-de-France, tout comme son épouse Suzanne Roussi avec qui il s’est marié deux ans plus tôt. 

Petit bon dans le temps, en 1945 Aimé Césaire est élu maire de Fort-de-France alors qu’il n’a que 32 ans. En 1946 il devient député de la Martinique à l’Assemblée nationale, ce qui fait de lui le rapporteur de la loi des Antilles-Guyane et de la Réunion. 

Au fil des années, Monsieur Césaire s’investi de plus en plus dans la politique et fonde également la revue « Présence Africaine » dans laquelle sera publié pour la première fois un de ses textes les plus célèbre traitant de l’idéologie colonialiste européenne « Discours sur le colonialisme ». 

Dans sa « Lettre à Maurice Thorez » sortie en 1956, Aimé Césaire partage les raisons de son départ du Parti Communiste Français. En 1958 il crée le Parti Progressiste Martiniquais, qui n’est autre qu’« un type de communisme martiniquais plus résolu et plus responsable dans la pensée et dans l’action ». 

Aimé Césaire aura été Maire de Fort-de-France pendant 56 ans, député de la Martinique durant 48 années, Président du Conseil Régional de la Martinique pendant trois ans, et enfin, Conseiller général de Fort-de-France pendant 19 années non consécutives.  

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